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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LEAL BEJARANO, Leoncio « SILENCIO »
Né à Serradilla (Caceres) - Groupes de Jesus GOMEZ RECIO « QUINCOCES » & de Pedro DIAZ MONJE « El FRANCES » - Caceres (Estremadure)
Article mis en ligne le 3 avril 2011
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Leoncio Leal Bejarano Silencio avait d’bord été membre de la 1ère Agrupación Toledo-Caceres de Jesus Gomez Recio Quincoces. En 1945 il était membre de la 93e Brigade commandée par Jeronimo Curiel Gomez Gacho. Cette brigade qui dépendait de la division de Pedro Diaz Monje El Frances, avait pour zone d’action la Sierra de Corchuelas.

Dans la nuit du 25 octobre 1946 il faisait partie d’un groupe de cinq guérilleros qui, après avoir été dénoncés, furent accrochés par la Guardia Civil alors qu’ils s’apprêtaient à franchir le Tage sur le district de Valdehuncar (Caceres). Dès le début des tirs était tué Valentin Garcia Leal Gasolina tandis que ses quatre compagnons se dispersaient et étaient pris en chasse par les gardes. A l’aube du 26 octobre la Guardia Civil capturait Avelino Barroso Escudero Recaredo qui avait été blessé lors de l’affrontement de la nuit. Le même jour était capturé sur le district d’Ibor Ramon Curiel Romero Pinta auquel les gardes appliquaient immédiatement la « loi de fuite ». Le lendemain 27 octobre, d’un tir de loin, était abattu à son tour Rufino Iglesias Gordo Zacarias. Leoncio Leal Bejarano, le seul à avoir peus’échapper, se rendait ce même 27 octobre aux autorités de Romangordo (Caceres).


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