Conrado Lajusticia avait adhéré à la CNT en Aragon lorqu’il était adolescent. Il émigra ensuite à Valence où il continua de militer. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il intégra la Colonne de fer.
Emprisonné à la fin de la guerre dans les arènes de Valence, il parvint à s’évader et à regagner son village natal puis à se joindre à un groupe de guérilleros libertaires de la région. Il gagna ensuite Barcelone où il allait participer à la clandestinité jusqu’en 1949 où il passait en France et y retrouvait sa compagne et ses enfants. Il militait dans la CNT de l’Ariège puis à la Fédération locale de Paris où il participait régulièrement aux réunions tenues au local de la rue Sainte Marthe puis de la rue des Vignoles.
Conrado Lajusticia est décédé en 1993.