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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

LACUEI LABARTA, Felix « SOS »
Né à Sos del Rey Catolico (Saragosse) en 1911 - MLE – CNT – Groupe de Felix LACUEI « SOS » - Saragosse (Aragon)
Article mis en ligne le 21 février 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

Felix Lacuei Labarta Sos, (aussi orthographié Lacuey), était le responsable au milieu des années 1940 d’un groupe établi aux limites des provinces de Saragosse et de Huesca, dans une zone située entre les localités de Sadaba, Sos del Rey Catolico et Eja de los Caballeros. C’est à ce groupe, auquel appartenaient notamment El Sargento, Mariano Navarro Acin Tuerto de Fuencalderas, Gabriel Cruz Navarro El Madriles et Manuel Galvez Gimeno El Sevilla, que fut attribué la mort le 12 février 1946 à Biel (saragosse) des gardes civils Eugenio Gavilan et Juan Mañas Cruz.

Selon la Guardia Civil le groupe avait enlevé en juillet 1946 deux habitants de Biel qui seront libérés contre une rançon respective de 8500 et de 20500 pesetas et le même mois avait réquisitionné des vivres à la ferme Puig del Mudo. En octobre un enlèvement sur le district de Valpamas leur aurait rapporté 125.000 pesetas Au cours de l’année 1947 le groupe effectuait diverses attaques à La Carbonera Baja et à El Villar (district de Luna) en mai, occupait militairement en juin le village d’Ardisa où la mairie était mise à sac, puis le village d’Erla om les guérilleros s’emparaient de 118.000 pesetas. Dans les semaines qui suivirent cinq membres du groupe auraient été capturés et la police découvrait à Peñalen un dépôt de propagande anarchiste.


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