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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

« JULIO »
Tué en 1945 (?) - PCE – Groupe de Demetrio RODRIGUEZ CEPERO "CENTENERA" - Valence (Levant) – Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 30 janvier 2011
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

En décembre 1944 Julio avait participé à l’attaque d’une sucursalle de la banque de Vizcaye à Valence où un groupe organisé par le militant communiste Demetrio Rodriguez Cepero Centenera, s’emparait de 44.500 pesetas dont chaque membre reçut 3.000 pesetas et dont Demtrio en garda 30.000 qu’il devait remetre à la délégation du parti à Madrid, ce qu’il ne fit pas. Le groupe était alors dénoncé comme traître par le comité central du PCE qui excluait Julio, Mario, l’argentin Abel et Demetrio Rodriguez Cepero. Dans le numéro de mars 1945 du Mundo Obrero, sous le titre « Attention les provocateurs » on pouvait lire : « Venant de Valence, sont arrivés à Madrid, appelés par l’agent provocateur Demetrio Rodriguez Centenera, exclu de notre parti, deux autres individus de sa bande, Menez Mozonis et un certain Julio, accompagnés par Magda Azzati. Nous prévenons tous les camarades de Madrid au cas où ces indésirables au service de la police essayaient d’entrer en contact avec notre organisation de leur réserver l’acceuil qu’ils méritent ».

Julio, qui semble-t-il s’était réconciclié avec le parti, retourna à Valence où il contacta le PCE par l’intermédiaire d’une infirmière militante de la JSU. Il aurait été tué peu après en tentant de résister à la police.

Il s’agit sans doute de José Maria Mendez Mozonis ou Mazzoni surnommé Julio.


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