José Hiraldo Sanchez était le pére de Francisco et José Hiraldo Aguilar. Après avoir commencé dès l’enfance à garder les troupeaux et avoir été marqué en 1892 par l’insurrection paysanne de Jerez de la Frontera, il s’était intégré au mouvement libertaire andalou où il allait être très proche des compagnons Sanchez Rosa, Higinio Noja Ruiz - qu’il cachera à une époque - et Pedro Lopez Calle. Ayant appris seul à lire et à écrire, il faisait souvent la lecture à ses compagnons analphabètes des journaux Tierra y Libertad (Madrid) et de La Voz del campesino publié par le compagnon Sebastian Oliva.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 et l’occupation de Montejaque pat les fascistes, il fut capturé et transféré à la prison de Jérez où il échappa à la mort par miracle. Revenu dans son village après la guerre civile, il fut l’objet de persécutions et de vexations incessantes des phalangistes et de la Guardia Civil,. Plusieurs fois emprisonné, il finit par s’exiler en France où il retrouva ses fils à Lyon.
José Hiraldo Sanchez est décédé à Lyon en 1965.