Comme son frère aîné Francisco, José Hiraldo Aguilar, qui avait commencé à garder les troupeaux de la région de Jerez dès son enfance, avait très vite assimilé les idées libertaires de ses parents.
Lors du coup d’État franquiste de juilet 1936, il parvint à s’enfuir de Montejaque et à gagner la zone républicaine où il fut milicien dans les colonnes confédérales de Ronda. A la chute de Malaga, il gagna Almeria, puis Valence où il s’intégra à la 81e Brigade Mixte et fut membre avec son frère Francisco du groupe anarchiste Los Incontrolables. Lors de la bataille de Teruel il avait le grade de sergent.
Fait prisonnier à la fin de la guerre, il fut interné dans un camp puis enrôlé dans un Bataillon de travailleurs forcés. A sa libération en juin 1943, il participait à la clandestinité à Valence au sein du Grupo Sur de la CNT.
En 1948, comme son frère Francisco, il passait en France par Andorre et militait tour à tour à La Rochelle, Lyon et Oullins –où il sera le secrétaire à la propagande de la FL-CNT – puis à la fin des années 1960 à Marseille où en 1966 il sera le secrétaire de la FL et en 1968 le secrétaire de la régionale de Provence. Lors du congrès de réunification de la CNT tenu à Limoges en 1960, il fut le délégué de la FL d’Oullins. Il fut également l’organisateur de nombreux débats, conférences et galas donnés dans ces diverses villes par l’organisation de l’exil. A Marseille il fut le responsable du Boletin Accion Libertaria l’organe dee la régionale de Provence.
En 1975, suite à des désaccords sur la gestion de l’organisation confédérale, il signait un Manifeste avec D. Morchon, M. Temblador et Vicente Galindo Fontaura et démissionnait de la CNT de l’exil.
Instalé à Perpignan en 1978, il allait vivre désormais entre la cité catalane et Valence où en 1980 il était le secrétaire du syndicat CNT des métiers divers. José Hiralfo Aguilar fut très lié aux compagnons Vicente Galindo et Progreso Fernandez.
José Hiraldo Aguilar, sous de nombreux pseudonymes dont Octavio Aguilar, Paulino Vazquez, José Maria Sanchez, a collaboré à de nombreux titres de la presse libertaire dont : Accion Libertaria (Marseille), Boletin Rodano Alpes (Lyon), CNT, Solidaridad Obrera (Paris), Espoir (Toulouse), Le Combat Syndicaliste, El Luchador, Nervio, Umbral, Tierra y Libertad (Mexico), Cenit, Andalucia Libertaria (1977), Fragua Social (1980), Siembra (1999-2004).
Œuvres ; -Andalucia libertaria y martir (Paris, s.d.) ; - Memorias de un rebelde anadluz (Diputacion y Ayuntamienot de Montejaque, 2006).