Fils de militants libertaires, Francisco Hiraldo Aguilar avait commencé à militer dès son adolescence à la CNT de Jerez et d’Arcos de la Frontera (Malaga) où il fut l’un des fondateurs et animateurs du syndicat paysan de Jédula.
Dès le soulèvement franquiste de juillet 1936 il fut membre du Comité révolutionnaire d’Arcos, participa aux combats à Ubrique puis fut volontaire dans les milices confédérales de Ronda commandées par Pedro Lopez Calle. Il fut ensuite le secrétaire de la collectivité agricole de Rincon de la Victoria (Malaga) jusqu’à la chute de Malaga où, après avoir transité par Almeria, il était parvenu à gagner Valence où il s’enrôla dans la 81e Brigade Mixte. Lieutenant lors de la bataille de Teruel, il était membre du groupe Los Incontrolables avec notamment son frère José, Eliseo Pont, Vicente Balaguer et Zenon Granell. Il participait également aux activités de la FIJL et du syndicat paysan de Segorbe.
Fait prisonnier à la fin de la guerre Francico Hiraldo Aguilar fut interné dans un camp à Malaga, puis à Ronda où il fut condamné à mort. La peine ayant été commuée pour celle de trente ans de prison, il fut ensuite interné à Malaga puis à Puerto de Santa Maria.
A sa libération il s’intégrait au groupe du cénétiste Bernabé Lopez Calle Comandante Abril. Après l’élimination de la guérila dans la province, il gagnait Bilbao, puis Madrid et passait en France où, avec son frère José, il allait continuer de militer à la FL-CNT d’Oullins (Rhône) et où il fut le responsable du service librairie. Sous le pseudonyme de Francisco Diaz Villaescula, il collabora notamment à l’hebdomadaire Espoir (Toulouse).
En 2000, Francisco Hiraldo Aguilar résidait aux îles Baléares.