Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).
Carmen Herrera fit partie à la fin de la guerre du groupe de femmes qui, autour de Julia Miravé Barrau La Maña, Lidia Sanchez Aroma et Trinidad Llorens, collabora avec le premier Comité national clandestin de la CNT dont le secrétaire était Esteban Pallarols Xirgu Riera. Ce groupe était plus particulièrement chargé de l’évacuation des militants évadés du camp d’Albatera grâce à de faux ordres de libération.