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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

AMADOR GARCÍA, Eladio “MANOLO” ; “Angel GIL RODRIGUEZ”
Né en 1913 à Sanchon de la Sagrada (Salamanque) - Chauffeur - PCE - Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 16 décembre 2006
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Pendant la guerre Eladio Amador Garcia avait été le commissaire d’une compagnie de l’armée républicaine.

Eladio Amador García Manolo était membre des groupes formés à Madrid par Agustin Zoroa Sánchez Dario, secrétaire militaire de la délégation du Parti communiste espagnol.

Après l’arrestation d’Agustin Zoroa Sánchez et de vingt de ses collaborateurs en octobre 1946, Eladio Amador García était arrêté début novembre avec dix sept autres militants suite à la découverte par la police d’un châlet de la Ciudad Lineal où étaient installés le quartier général de l’Ejercito guerrillero et la délégation du PCE. La police saisissait également deux émetteurs récepteurs et démantelait trois imprimeries clandestines.

Traduit devant le conseil de guerre qui s’ouvrait le 21 décembre 1947 contre vingt sept militants, Eladio Amador García était condamné à mort avec Agustin Zoroa Sánchez Dario, Lucas Núño Bao Valladares, José Luis Fernández Albert Pepe Luis responsable des liaisons radio avec Toulouse et Manuel Hernández Leal chargé de tout ce qui concernait les explosifs. Tous, à l’exception d’Agustin Zoroa Sanchez et de Lucas Nuño Bao fusillés à Ocaña le 29 décembre 1947, auront leur peine commuée pour celle de 30 ans de détention.


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