José Gracia Pina avait adhéré encore très jeune au syndicat de métiers divers de la CNT d’Albalate del Arzobispo (Teruel). Enrôlé dans les milices dès le début de la guerre civile, il combattit ensuite dans la 25e Division. Piégé à la fin de la guerre à Alicante, il y fut le témoin des suicides des compagnons Maximo Franco Caveros et Evaristo Viñuales Larroy. Fait prisonnier et interné au camp d’Albatera, il parvenait à s’en évader puis à passer en Frane avec sa compagne Justa.
En 1942, il retournait en Espagne où il était arrêté et emprisonné. Remis en liberté provisoire en 1944, à la suite d’une amnistie, il s’intégrait à la CNT clandestine. Recherché par la police à la suite de ses activités, il passait ensuite en France où il s’installait à Marseille. Dans les années 1970, il était le trésorier de l’Agrupación CNT de Marseille de la tendance publiant le journal Frente Libertario. José Gracia Pina est mort à Marseille en 1981.