Ouvrière du tabac à Santa Cruz de Tenerife, Carmen Goya Hernandez, qui avait sans doute participé à la réunion tenue le 18 juillet 1936 à Los Compitos pour organiser la résistance au coup d’état franquiste, avait été arrêtée le 28 août 1936. Traduite devant un conseil de guerre tenu contre 63 antifranquistes, elle fut condamnée à mort avec 20 autres militants de la CNT. Comme une autre condamnée, Maria Luisa Hernandez Ramon, elle bénéficia ensuite d’une commutation de peine. Les 19 autres condamnés furent fusillés le 23 janvier 1937 à Santa Cruz de Tenerife (voir José Alonso Pérez pour la liste complète).
Pendant son incarcération son état de santé s’aggrava gravement et à partir de 1941, elle dut être souvent transférée à l’hôpital civil pour y être soignée. Lors de sa remise en liberté conditionnelle vers 1942, la peine de déportation à Las Palmas à laquelle elle avait été condamnée, fut levée en raison de son état de santé.