Valentin Alvarez Menéndez vivait depuis 1926 à San Adrian del Besos et travaillait à Badalone dans l’industrie du verre. En mars 1932, il avait depuis la prison de Barcelone signé un manifeste contre Angel Pestaña.
Au début de la guerre civile il avait organisé une centurie de miliciens de San Adrian qui avaient été d’abord affectée à la Colonne Roja y Negra puis à la Colonne Durruti avec laquelle il participait aux combats sur le front de Madrid et où, après la militarisation, il eut le grade de Commissaire du corps du train de la 26e Division. De février à juillet 1937 il a été le rapporteur à la culture de la municipalité de San Adrian, puis responsable de la collectivité locale des transports.
Il s’était exilé en France à la fin de la guerre. Dans les années 1940 son père (mort en 1947) hébergeait et cachait de nombreux militants clandestins. Lorsque les allemands avaient occupé la France, Valentin Alvarez était retourné en Espagne où il participait à la guérilla dans les Asturies. Blessé d’une balle au poumon lors d’un affrontement avec la Guardia Civil, il avait été évacué en France. C’est à Orléans où il s’était installé, que la balle restée dans son corps sera extraite. Il a milité à la fédération locale de la CNT en exil jusqu’à sa mort à Orléans (Loiret) le 27 décembre 1986