Militant du syndicat des transports maritimes de Barcelone, et des groupes de défense de la FAI, Amador González avait participé à toutes les actions conspiratives des années précédant la guerre civile. En juillet 1936, après avoir participé à l’assaut de la caserne Atarazanas, il avait été chargé de la coordination de la FL de Barcelone.
Exilé en France lors de la retirada, il avait été interné à Argelès, puis envoyé dans le Tarn-et-Garonne où il allait participé à la résistance pendant l’occupation. Arrêté par les autorités de Vichy, il était condamné à cinq ans de prison et sera libéré en 1944 par la résistance.
A la libération, il participait à plusieurs plenums du mouvement libertaire dans le sud ouest puis partait pour Barcelone s’intégrer à la résistance. Là, étant trop connu, il dut assez vite regagner l’exil pour éviter d’être arrêté. Il s’intallait alors à Saint- Denis et allait exercer des responsabilités à la FL-CNT de cette ville ainsi qu’à celle de Paris.
Amador González est mort à Aubervilliers le 3 avril 1975.