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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Constantina le 23 août 1911 - mort le 8 février 2006
GONZAGA, José
MLE - CNT - Constantina (Andalousie) & Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 28 décembre 2008
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

José Gonzaga qui était membre de la CNT depuis 1929 s’était engagé pendant la guerre dans le Bataillon Pedro Rubio et avait combattu dans la zone de Castuera (Badajoz). Responsable d’une mitrailleuse il avait protégé la repli de son unité avec une telle bravoure qu’il avait été nommé sergent. Envoyé sur le front du Centre il avait ensuite combattu à la Cité universitaire de Madrid aux cotés de la 26e Division (Colonne Durruti).

A la fin de la guerre il était rentré à Constantina où il avait été arrêté par les phalangistes. Traduit devant un conseil de guerre il était condamné à mort. Une année plus tard sa peine était commuée pour celle de trente ans de prison. De 1942 à 1944 il allait participer comme beaucoup de prisonniers au percement du canal du bas Guadalquivir (Canal de los presos). En 1944 il était renvoyé à la prison de Séville après avoir été surpris à voler des lapins. Il était remis en liberté le 6 août 1952 après 13 ans, 3 mois et 3 jours d’internement. Revenu à Constantina, il était à nouveau menacé par la Phalange locale et partait refaire sa vie à Madrid.

Retourné à Consatantina, il parvenait après le franquisme à valider son grade de sergent de l’armée républicaine et obtenait une indemnisation de 1.600.000 pesetas pour ses années de prison. José Gonzaga est mort le 8 février 2006. Il était veuf et sans enfants.


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