Le vieux militant libertaire Manuel Germán Peralta avait été arrêté en juillet 1953 avec une vingtaine d’autres militants de la CNT – dont Juan Serna Rubio, Jesus Longas Casanova, Edgar Emilio Rodriguez Zurbaran, Fructuoso Grimaldo Moreno et Francisco Hernandez Diaz – lors de la rafle qui avait suivi la découverte par la police de l’imprimerie clandestine de Solidaridad Obrera à Barcelone. Lors du procès tenu le 13 janvier 1960, ils furent tous laissés en liberté, les peines relativement légères ayant été couvertes par la détention préventive.
Déjà en 1926 Manuel Germán Peralta souscrivait dans La Revista Blanca en faveur des prisonniers. Dans les années 1930 il avait semble-t-il, été membre du Comité national de la CNT, puisque c’est à ce titre qu’il assistait en juin 1931 au Congrès confédéral tenu à Madrid.