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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ÁLVAREZ CANTORA, Ageo, Abdon, Vidal
Né le 26 octobre 1902 à Ceceda (Nava) - fusillé le 17 décembre 1941 - Chemino - PCE (?) - Nava - Groupe des frères MORAN - Oviedo (Asturies)
Article mis en ligne le 11 décembre 2006
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Ageo Alvarez Cantora (parfois prénommé Agio) marié à Amelia Faya Gonzalez le 31 janvier 1923 à Nava et avec laquelle il aura 6 enfants, avait participé activement à la révolution d’octobre 1934 aux Asturies. Il s’exilait ensuite en URSS et ne revenait en Espagne qu’après les élections de 1936 et la victoire du Front populaire.

En juillet 1936 il était l’un des fondateurs et dirigeants du Comité de Guerre et l’organisateur des milices à Nava. Pendant la guerre civile il servait d’interprète aux aviateurs russes basés dans la zone. Á la chute du front nord, il gagnait la montagne où il était membre du groupe guérillero commandé par Angeló El De Carancos. Après la capture de ce groupe il appartint au groupe des fréres Moran de Olloniego. Arrêté au Portugal fin 1940, Agio Alvarez Cantora était extradé en Espagne où il était traduit devant un conseil de guerre qui se réunissait à Gijon le 12 novembre 1941. Condamné à mort il a été fusillé le 17 décembre 1941.

Il a été enterré dans une fosse commune (n°1583/2010 ASTU)au cimetière de Gijon, secteur de Ceares avec 1292 autres personnes.

Ageo Alvarez Cantora avait un frère cadet, Victor, (né en 1907) qui le 27 juillet 1938 avait été condamné à 12 ans de prison pour “Aide à la rébellion” et dont on ne sait ce qu’il est devenu.,


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