Orphelin très jeune de père, puis de mère, Manuel Garrido Paez avait commencé à militer à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) puis à la CNT de Belmez (Cordoba). Il fut arrêté en 1933 et emprisonné. Au moment du soulèvement franquiste de juillet 1936, et après avoir semble-t-il bénéficié de l’amnistie suivant l’élection du front populaire, il était toujours en prison en attente de jugement. En 1952 il était toujours interné au pénitencier du Dueso (Sanatander) et ne sera remis en liberté conditionnelle qu’en 1958.
Pendant toute sa captivité sa compagne, Valeriana Adrados, se montrera particulièrement active dans l’organisation de l’aide aux prisonniers. Peu après sa libération, tous deux partaient clandestinement pour la France, puis quelques années plus tard à Bruxelles où Manuel Garrido allait être le secrétaire de la Fédération locale de la CNT en exil. Il fut par la suite le secrétaire de la commission de relations de la CNT en Belgique.
Manuel Garrido Paez est mort à Bruxelles le 26 août 1982.