Rafael Galindo Royo avait été capitaine pendant la guerre civile et aurait été condamné à mort à la fin de celle-ci. Selon certaines sources, à l’automne 1944 Rafael Galindo Royo Mauro serait parti de France pour la province de Huesca où pendant plusieurs mois il aurait eu une base dans la Sierra de San Juan de la Peña (Huesca). Selon d’autres sources plus vraisemblables, il était comptable aux mines d’Utrillas, membre de la comarcale Espartaco de la CNT et aurait intégré le 17° secteur de l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL) le 20 mars 1947 lors de la vague de répression dirigée contre la CNT de la région. Il s’était déplacé ensuite vers la sierra de Javalambre (Teruel) et après la mort le 2 novembre 1949 à La Rodea, district de Cañizares (Cuenca),d’Atanasio Serrano Rodríguez Capitan, l’avait remplacé à la tête du 5° secteur de l’AGL.
C’est Rafael Galindo Royo qui en 1950 aurait exécuté Maximo Plaza Soria Roberto un autre guérillero qui avait accusé ses compagnons d’avoir abusé des soeurs Amadora Rosita, Angelita Blanca et Esperanza Martinez García Sole, trois jeunes filles montées à la guérilla avec leur père Nicolas Martínez Rubio Enrique.
A partir de l’été 1950 lorsque l’Agrupación Guerrillera Levante- Aragon (AGLA) était devenue Comité Regional de la Resistance et qu’avaient disparu les secteurs, Rafael Galindo était le responsable du Comite de groupe de Cuenca qui comprenait 15 guérilleros. En 1951 il ne contrôlait plus que sept guérilleros au nord de la province de Cuenca tandis que Basilio Serrano Valero Manco De La Pesquera en contrôlait neuf au sud. Le 7 mai 1951, avec Tomas Labatud Briones Samuel, il aurait exécuté Bernardo Montoya Almodovar, paysan de Torrecilla. Rafael Galindo Royo Mauro a été tué avec Francisco Mariano Campillo Chatillo et Felix le 24 mai 1951 à la Marañada de Reillo (Cuenca), dans un affrontement avec un groupe antiguérilla.
Le film franquiste Torre partidade la fin des années 1950 fait allusion à l’itinéraire de Rafael Galindo.