Exilé en France, Pedro Galindo Herrada y avait participé à la résistance contre les nazis à partir du 29 novembre 1942 dans le groupe Juventud Combatiente(JC). Il fut ensuite responsable d’un maquis et participa à la bataille de La Madeleine (Gard) aux cotés de Cristino Garcia Granda.
Membre de l’Union Nationale (UNE) il fit partie à l’automne 1944 de l’opération du Vall d’Aran organisée par le PCE et appelée Reconquista de España. Il était membre de la 21e Brigade avec son cousin et beau-frère Francisco Ros Herrada. Tous deux ont été capturés à Torre Peralta, district de Secastilla (Huesca) le 21 novembre 1944, alors qu’ils allaient visiter 3 guérilleros blessés à Morillo Montclus et cachés dans la propriété d’un avocat. Le 30 décembre 1944, avec 85 autres guérilleros, il fut transféré de la prison de Lerida à celle du Torrero à Saragosse.
Traduit devant un conseil de guerre le 7 mai 1945, Pedro Galindo Herrada fut condamné à mort puis la peine fut commuée en longue détention. Libéré de prison en avril 1951, il fut aussitôt envoyé au service militaire pour dix huit mois. Mais avec sa compagne Esperanza, et muni d’un « sauf conduit spécial frontalier », il parvenait à passer en France où pendant plusieurs mois, faute de papiers et par peur d’être renvoyé en Espagne, il devait se cacher.Une fois ses problèmes résolus il s’installait à Uzès (Gard).
Pedro Galindo Herrada était en 2000 le secrétaire général de la section Gard-Lozère de l’Amicale des anciens guérilleros en France (FFI) et avait encouragé en 1999 l’organisation des journées d’hommage au maquis à Santa Cruz de Moya et le monument dédié au guérillero espagnol.
Pedro Galindo Herrada est décédé à Uzès en 2004.