Né dans une famille très modeste, Manuel Alonso Gonzalez avait commencé à travailler dans les champs dès son enfance. Adhérent aux Jeunesses communustes dès l’age de 14 ans, il participa ensuite à la Révolution d’octobre 1934 aux Asruries.
Lors du coup d’état franquiste de juillet 1936, Manuel Alonso González combattit syr le front nord, notamment dans la cordillère cantabrique (Col de Trana), au col de La Espina, à Rineo, pour freiner l’offensive franquiste sur Oviedo, puis à Sollube lors de la défense de Bilbao. Il participa ensuite aux derniers combats de Civadonga, Avilés et Gijon, dernières villes encore aux mains des Républicains. En octobre 1937, pey avant la chute du front nord Manuel Alonso González avait gagné la Sierra pour y participer à la guérilla.
Manuel Alonso Gonzalez Manolin fit partie notamment du groupe des frères Aurelio et Manuel Diaz Gonzalez Los Caxigales actif dans la province d’Oviedo. Sa tante, Maria Alonso, fut arrêtée par la Guardia Civil et décéda des suites de tortures à la caserne El Condado de Laviana.
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Dénoncé par un indicateur Manuel Alonso González a été capturé avec Bautista Alvarez, le 15 janvier 1945 après avoir été blessé dans un affrontement à Laviana où avait été tué son camarade Joaquin Alvarez Alonso Manco. Les trois guérilleros avaient été surpris dans une étable de Esteyeru où ils s’étaient abrités d’une forte chute de neige.
Traduit devant un conseil de guerre il a été condamné à mort et est resté enfermé dans les cellules de condamnés pendant trois mois avant de bénéficier d’une commutation de la peine pour celle de 27 ans de détention. Son compagnon Bautista Alvarez, également condamné à mort, fut aunt à lui fusillé. Il a purgé sa peine dans diverses prisons (Oviedo, Santona, Burgos, Madrid, Guadalajara, Gijon) dont 13 ans à celle d’El Dueso à Santander où il avait rencontré un autre guérillero célèbre, Horacio Fernández Inguanzo.
Lubéré fin 1964, Manuel Alonso Gonzalez allait survivre comme vendeur ambulant et continua de militer dans les dernières années du franquisme en assurant la distribution du Mundo Obrero, l’organe du PCE dans les vallées minières du Caudal et du Nalon.
En 1979, il fut l’un des cinq élus communistes lors des élections municipales à Laviana.
En décembre 2001, sur proposition du groupe Izquierda Unida, la Société culturelle de Gijon lui remettait le prix Juan Angel Rubio Ballesteros, récompensant les initiatives en faveur de la défense des valeurs solidaires de la gauche.
Manuel Alonso González Manolin est décédé le 16 septembre 2011 à Pola de Laviana.