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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

SIERRA CORONIL, José « FLORES, El »
Né à Jimena de la Frontera (Cadix) en 1913 - tué le 10 septembre 1946 - Ouvrier agricole -Groupe de Pablo PEREZ HIDALGO “MANOLO EL RUBIO” - Cadix (Andalousie)
Article mis en ligne le 22 février 2008
dernière modification le 22 octobre 2024

par R.D.

Au moment du coup d’état franquiste de juillet 1936 José Sierra Coronil se trouvait à Madrid où il effectuait son service militaire. Ce n’est qu’à la fin de la guerre qu’il rentra à Jimena de la Frontera où il fut alors mobilisé dans l’armée franquiste. Revenu à Jimena lors de sa démobilisation, il ne tarda pour soutenir et nourrir sa famille à se livrer au braconnage ce qui lui valut de nombreux ennuis et interrogatoires avec la La Guardia Civil qui le suspecta rapidement de servir d’agent de liaison à la guérilla.

En 1945 (ou 1946), José Sierra Coronil El Flores, ayant appris que La Guardia Civil allait l’arrêter, avait gagné la Sierra avec le cénétiste Antonio Melgar Mena El Mena.

José Sierra Coronil El Flores, membre semble-t-il du groupe de Pablo Pérez Hidalgo Manolo el Rubio, a été tué le 10 septembre 1946 par la Guardia Civil de Los Barrios au lieu dit Barrida, district de Jimena (Cadix). Dans le même affrontement avait été était tué le guérillero Antonio Melgar Mena (ou selon d’autres sources José Melgar Gomez El Melgar) et blessé le guérillero José Garcia Ortiz El Ciruela et le caporal de la Guardia Civil Alejandro Méndez De La Iglesia. José Garcia Ortiz était parvenu à s’échapper avec son cousin Antonio Ortiz Garcia Tres Duros après avoir tous deux abandonné leurs armes.


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