José Fernandez Pérez - il omettait volontiers son premier prénom, Simon qu’il n’aimait pas - avait été emprisonné à la fin de la guerre civile. Libéré au bout de trois ans de détention, il était de nouveau arrêté à Ubrique (Cadix) - où à Grenade ? - en 1944 pour complicité avec les guérilleros. Il semblerait qu’il aut été dénoncé par quelqu’un qui voulait récupérer à bon compte la petite fabrique de meubles dont José Fernandez était le propriétaire. Se faisant passer pour “fou”, José Fernandez Pérez était alors interné à l’hôpital Royal de Grenade qui tenait lieu à l’époque d’asile d’aliénés. A la noël 1944, il parvenait à s’évader et restait dans la clandestinité.
En 1949, il parvenait à passer clandetinement en France où il rejoignait son cousin germain Juan Segovia installé à Evreux (Eure). L’année suivante, sa compagne et ses trois enfants le rejoignaient à leur tour en exil.
José Fernandez Pérez est décéddé à Gravigny (Eure) en décembre 1990.