Au début des années 1930 Antonio Fernández Labrot était le secrétaire de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Grenade. En 1936 il était membre du Comité provincial de la CNT avec Carmona et manuel Fernandez.
Après la prise de Grenade par les Franquistes en juillet 1936, Antonio Fernández Labrot était resté six mois dans la ville où il faisait partie d’un réseau d’évasion (Los niños de la noche) organisé par la Colonne Maroto. Il avait gagné ensuite Cadix où il allait être membre du Comité régional de la FIJL jusqu’à la fin de la guerre aux cotés de Villegas, Cipriano Damiano, Iturzaeta et López Mingorance entre autres. Il était également le représentant de la CNT au conseil municipal et au tribunal populaire de Cadix. En aiût 1938 il fut le délégué du Comité régional de la FIJL au plenum andalou tenu à Baza.
Arrêté à Grenade à la fin de la guerre, il avait été condamné à mort, puis la peine avaut été commuée en trente ans de détention. Libéré conditionnel en 1942 il participait immédiatement à la clandestinité. Arrêté en 1943 et torturé il restait emprisonné environ six mois. Il sera de nouveau arrêté soupçonné d’être en relation avec le groupe guérillero des frères Quero Robles Los Queros.
Á la mort de Franco, il militait à nouveau à la CNT, puis déçu par les querelles internes, cessait de militer avant le 5e Congrès. En 1990 Antonio Fernández Labrot vivait à Grenade.