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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ALISES APARICIO, Lucio « NICASIO PECAO »
Né à Villarubia de las Ojos (Ciudad Real) - Groupe d’Antonio LARA "JARDINERO" - Ciudad Real (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 2 décembre 2006
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

En 1941 Lucio Alises Aparicio Nicasio Pecao avait été emprisonné pour attaques et vols à main armée dans la zone de Villarubia de las Ojos (Ciudad Real). Condamné et interné au camp de travail de Paredes de Buitrago (Madrid) il s’évadait le 25 septembre 1946. Il restait un peu à Ciudad Real avant de décider de rejoindre la guérilla. Le 9 décembre 1946 il rencontrait à Almodovar del Campo (Ciudad Real) un agent de liaison qu’il connaissait et qui le cachait, puis le conduisait au chef guérillero Antonio Lara Jardinero qui l’emmenait avec lui à son campement du mont Torrecilla. Ce groupe était lié à celui de Francisco Expósito Prieto Gafas.

Le 17 juillet 1947 un groupe, formé de Domingo Cortecero Gómez Cucón, Lucio Alises Aparicio Nicasio et Agustin Muñoz Fernández Chato, investissait la ferme Maratata de Manzanares (Ciudad Real) et exigeait de son propriétaire, Juan José Ramirez Trujillo la remise d’une somme d’argent. Le fils du propriétaire abattait Agustin Muñoz Fernández Chato puis blessaient les deux autres guérilleros qui s’enfuyaient après avoir tué le propriétaire. Lucio Alises Aparicio Nicasio était arrêté le lendemain 8 juillet 1947 à Villarta de San Juan (Ciudad Real).

En août 1952 Lucio Alises Aparicio parvenait à s’évader de la prison et passait ensuite en France.


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