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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

ENGUIDANOS RUIZ, Constantino « JUANITO » ; « FEDERICO »
Né à Rubielos Bajos (Cuenca) le 12 avril 1930 - tué le 23 avril 1950 (?) - ouvrier agricole - AGL, 11° secteur - Cuenca (Nouvelle-Castille) - Teruel (Aragon)
Article mis en ligne le 11 octobre 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.
Constantino Enguidanos

Constantino Enguidanos Ruiz Juanito était un agent de liaison entre les différents secteurs de l’Agrupación Guerrillera de Levante (AGL). Le 25 avril 1948, avec trois autres jeunes - Angel Ruiz Toledo Peñaranda, Francisco Serrano Carbonera Joaquin et Inocente Simarro Pinar Amancio - et avec l’aide du guérillero Juan José Checa Enguidanos Felix, il gagnait la sierra et s’intégrait à un groupe des monts de Camarena de la Sierra (Teruel) dépendant du 11° secteur. Il fut blessé au nez lors de l’explosion accidentelle d’une grenade qui tuat un de ses camarades. En 1950 il était intégré au Comité Régional du Levant.

Constantino Enguidanos Ruiz Juanito aurait été tué selon la Guardia Civil lors de l’attaque du campement guérillero de Cerro Moreno le 7 novembre 1949 ou selon d’autres sources le 23 avril 1950 lors d’un affrontement à La Pesquera (Cuenca).

Toutefois, suite à des recherches entreprises par la famille, un document daté d’avril 1952, intitulé “rapport de Constantino Enguidanos Ruiz Juanito au Parti”, retrouvé dans les archives historiques du PCE, tendrait à prouver qu’il était vivant à Saint-Etienne de Baigorry (Pyrénées Atlantiques) Dossier C. Enguidanos Ruiz. Il serait passé en France en 1952 avec Juan Hueso Platero Casto et Marcelino Garcia Ruipérez Secundo.


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