C’est fin 1961 que José Maria Elizalde Pérez arrivait à la faculté de droit de Madrid où il allait impulser le syndicat clandestin étudiant FUDE. Lors des grandes grèves ouvrières de 1962 il adhèrait au FLP (Felipe) puis, quand le groupe où il était passait en bloc au Parti Communiste, il les suivait. Pendant l’année universitaire 1962-63 les étudiants organisaient une “semaine de rénovation universitaire” durant laquelle les autorités interdiront une conférence du professeur Enrique Tierno Galván. En protestation une centaine d’étudiants et quelques professeurs s’enfermaient dans l’université. Le 14 mars 1964 la police envahissait la Faculté des Sciences politiques et économiques pour les déloger et tous étaient poursuivis devant les tribunaux. De plus le conseil des Ministres du 13 août 1964 expulsait définitivement de l’Université les professeurs Enrique Tierno Galván, José Luis López Aranguren et Agustin García Calvo.
En 1966 José Maria Elizalde était poursuivi en justice et expulsé de Madrid. Il allait alors à Valence où il réorganisait le syndicat démocratique.
En 1971 il abandonnait le PCE et adhèrait à la CNT. Lors du plenum régional du 14 septembre 1976 à Madrid, José Elizalde Pérez était nommé secrétaire aux relations extérieures du premier Comité National de la CNT légalisée apès la mort de Franco. Les autres membres de ce CN étaient Juan Gómez Casas (secrétaire général), Pedro Barrio Guazo (trésorier), José Bondía Román (presse et propagande) et Angel Regalado González (secrétaire à l’organisation). Accusé de “marxisme” il abandonnait le poste et cessait de militer. Après avoir enseigné à l’université pendant douze ans, il travaillait en 1985 à Bruxelles comme fonctionnaire européen.