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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

tué le 30 octobre 1947
DIAZ ESTEVEZ, José « PITI »
PCE - Groupe de Sebastian MOYA MOYA « CHICHANGO » - Albacete (Murcie)
Article mis en ligne le 9 septembre 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Fin octobre 1945, avec Antonio Moreno Manzano Lister, José Hernández Vaquero Tato, Manuel Cruz De La Torre Cruz et Juan Criado Acosta Antonio El Andaluz, José Díaz Estévez Piti faisait partie du groupe qui accompagnait José Bayón González Carlos chargé par le Parti Communiste d’organiser la guérilla dans la zone de Murcie. José Díaz Estévez était nommé avec Sebastian Moya Moya Chichango et Eugenio Sánchez Diéguez Fernando, responsable d’une des guérillas dépendant de la 6° Agrupación de Guerrilleros de Extremadura-Centro commandée par Alfonso Ortiz Calero Vicente (ou Magro). Le groupe était formé en 1947 de Piti, Chichango, Rafael Pacheco Olmos Carmelo, Eugenio Garcia Atienza Pancho et Daniel López Delgado Zabala.

José Díaz Estévez était arrêté le 1 septembre 1947, semble-t-il en état d’ébriété à Albacete ; ses déclarations permettront à la police d’effectuer de nombreuses détentions dans le triangle Alcaraz-Villarrobledo-Albacete. Le 30 octobre 1947, deux membres de la Guardia Civil l’accompagnaient dans le district de Socuéllamos à la recherche d’un campement de guérilleros. Pour le « remercier » des services rendus, les gardes lui appliquaient la loi de fuite, José Díaz Estévez ne leur étant plus alors d’aucune utilité.


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