C’est encore très jeune que José Díaz avait adhéré à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) de Valence, puis à la CNT. Il a été milicien dans les colonnes confédérales pendant la guerre. Après avoir passé trois ans en prison il était remis en liberté conditionnelle vers 1942 et participait aussitôt à la clandestinité.
En 1948, pour échapper à la répression, il passait en France où il continuait de militer d’abord à Grenoble puis à Annecy. Il sera à plusieurs reprises le secrétaire du noyau cénétiste de Savoie-Isère. Il a été l’organisateur de plusieurs festivals en exil avec sa compagne Maruja qui était dans les années 1950 et 1960 l’une des principales animatrices du groupe artistique Aires de España.
Dans les dernières années de sa vie il partageait son temps entre Valence en Espagne et Six-Fours en France. José Díaz est mort à La Ciotat le 19 avril 1989.