C’est chez Valentina Crespo Sebastián, rue Tarros, près du marché de Santa Catalina, qu’en décembre 1956 se cachaient Francisco Sabaté Llopart Quico, Angel Marques Urdí et Amadeo Ramón Valledor. Fin décembre, à 10h et demi sa maison était investie par la police et elle était arrêtée ; Francisco Sabaté Llopart et Amadeo Ramón Valledor avaient quitté les lieux une heure plus tôt. Dans la grande rafle qui allait suivre, quarante trois militants et militantes de la CNT de la région –dont Bienvenida Gimeno Ferrer, Joaquin Rosquillas Vilaseca, Jesusa Unanue Laburu, Miguel Esfors Ibañez, Santiago Marques Rodriguez, Ramon Gimeno Marti, Dolores Masvidal Planas et Clemente Massé Jorda- allaient être arrêtés. Tous étaient accusés de complicité avec Francisco Sabate Llopart et de diffusion du journal El Combate. Tous ont été traduits devant un conseil de guerre qui s’est ouvert à Barcelone le 14 juillet 1958. Valentina Crespo Sebastián a été condamnée à six ans et un jour de prison « pour aide à la conspiration, attentat contre la sécurité de l’Etat et détention de propagande anarchiste ». Valentina Crespo a été remise en liberté conditionnelle en novembre 1961.
Née à Codos (Saragosse) en 1894
CRESPO SEBASTIÁN, Valentina
MLE - CNT - Barcelone - Groupe de Francisco SABATÉ LLOPART “QUICO” -Catalogne