Agent de liaison de la guérilla sur le point d’être arrêté, Manuel Alcalá Molina Petrolero qui était membre du parti socialiste dont son père, Francisco, avait été un des responsables à Alcaudete, s’intègrait à la fin de l’été 1946 au groupe de Tomas Villén Roldán Cencerro avec Chirri, Crispin et Rubio Ollero.
Avec Francisco Muriel López Maturranga autre guérillero d’Alcaudete (Jaén), Manuel Alcalá Molina préparait un enlèvement qui devait avoir lieu à Fuente Tojar (Cordoba) mais les guérilleros avaient été dénoncés à la Guardia Civil qui montait une embuscade : à cinq heures de l’après midi, le 27 décembre 1946, la Guardia Civil ouvrait le feu, tuant les deux guérilleros, les agents de liaison José Maria Leiva Pimentel, Manuel Sánchez Noceto, son fils Francisco Sánchez Moral ainsi qu’une femme, Josefa Briones Molina qui traversait la rue ; deux membres de la Guardia Civil de Baena avaient également été tués dans l’échange de tirs.
En réalité Manuel Acalá Molina Petrolero, qui faisait bien partie du groupe, était parvenu à s’échapper et c’est le cadavre d’un inconnu qui avait été identifié à tort comme le sien. On le croira mort pendant des années jusqu’en 1950 où la police interceptera un courrier qu’il avait envoyé à sa famille depuis la France où il était parvenu à se réfugier à l’été 1947 avec Hilario Diaz Vallejo Roquete.
Avant de passer en France, Manuel Alcalá Molina Petrolero avait appartenu au groupe commandé par Adriano Collado Cortés Zoilo après la division en trois unités du groupe de Tomas Villén Roldán Cencerro devenu trop nombreux en 1947.
Manuel Alcala Molina Petrolero est décédé le 1er février 2007.