Fils de Ramón Coma et de Teresa Casas, Enrique Coma Casas militait à Barcelone où il habitait au n°33 de la rue San Ildefonso. Pendant la guerre civile il a fait partie de la 26e Division (ex Colonne Durruti) où il était membre du service des statistiques.
Enrique Coma Casas a été arrêté par les franquistes le dernier jour de la guerre civile. Il a été emprisonné à Bilbao d’où il s’évadait au bout de quelques mois et se réfugiait en Andorre. Au début de la seconde guerre mondiale il était interné au camp du Vernet. Réquisitionné pour aller travailler en Allemagne il parvenait à s’évader et s’engageait dans la résistance. Responsable d’un réseau de passeurs au service du mouvement Combat (MUR-MLN) il était le représentant des espagnols au Conseil National de la Résistance de Georges Bidault. Arrêté comme “terroriste” par les nazis, il était déporté à Neuengamme dont il sera libéré en 1945 par les alliés.
Enrique Coma Casas faisait partie avec José Manuel Pareja Pérez et Dover du groupe qui début mars 1946 passait en Espagne avec la mission d’éliminer l’indicateur Eliséo Melis Diaz. Il était arrêté à Barcelone le 1er mai 1946 et interné à la prison Modelo où il allait rester onze années. Remis en liberté le 30 avril 1956 il continuait de participer à la clandestinité. En 1972, pourchassé par la police espagnole, il se réfugiait en France où il fut le président de l’Amicale espagnole de Neuengamme dont les 21-23 avril 1972, il fut le délégué au congrès international des Amicales de Neuengamme et ses kommandos, tenu à Budapest.
Dans le quotidien L’ergot (date ?, Nice), après la libération de Nice, un reportage lui a été consacré.