Juan Alcácer Albert était avant guerre membre du groupe anarchiste Irreductibles d’Hospitalet de llobregat dont faisait également partie José Peirats Valls.
Milicien sur le front de Madrid, il était retourné à Barcelone lors de la militarisation des milices. Il y participait aux combats de mai 1937 contre les staliniens puis partait sur le front d’Aragon comme commissaire puis sergent.
Passé en France lors de la Retirada, il résida à Bram où pendant l’Occupation il fut membre du groupe de Résistance formé notamment autour de Sara Berenguer.
Membre en 1945 du Comité national de la FIJL en France, Juan Alcácer Albert était nommé administrateur de son organe Ruta (à partir du n°21, 5 novembre 1945) en remplacement d’Arturo Noval Argüelles.
Juan Alcacer Albert a été arrêté en août 1946 avec Andrés Pérez De Tudela Antonio Cano peu après leur entrée en Espagne, et a été interné à la 6e galerie de la prison Modelo de Barcelone. Il a été remis en liberté conditionnelle en août (?) 1947. Début mars 1948 il repartait pour la France avec Ramón González Sanmarti en tant que délégués de la FIJL pour informer l’organisation de l’exil de la situation à l’intérieur. Accompagnés par le guide Gerónimo Falo Villanueva, ils passaient par Madrid puis, de là, gagnaient San Sebastian et franchissaient la frontière.
Lors du plenum national de la FIJL tenu à Toulouse les 4-5 juillet 1948, il était nommé secrétaire de coordination du Comité national aux cotés de Juan Pintado Villanueva (secrétaire), Floreal Puig (culture et propagande), Antonio Tellez Sola (relations) et Marcelino Boticario Sierra (administration). A ce même plenum avait été nommé un nouveau comité de rédaction de Ruta formé de Benito Milla Navarro, José Carmona Blanco, Manuel Fernandez Rodriguez et Antonio Tellez Sola.
Il émigrait ultérieurement au Venezuela où il devait décéder à Caracas à une date inconnue.