José Ciprés Sarramian était passé en France à la fin de la guerre civile et avait été interné au camp du Vernet où il rencontrait rapidement le militant libertaire Francisco Ponzan Vidal. Intégré au réseau monté par Francisco Ponzan il avait été arrêté fin 1942 à Toulouse mais avait été rapidement libéré. Ponzan l’avait alors installé dans une maison de campagne située près de Varilhes et appelée la ferme d’Archelles-du-Haut, qui servait de base de repos à tous ceux qui devaient franchir les Pyrénées. Le 26 mai 1944 la ferme était prise d’assaut par la milice. Par pur hasard José Ciprés n’était pas prèsent ce jour là, et, avec sa famille put se réfugier à Cante, à 2km de Saverdun puis à Toulouse.
Après la guerre José Cipres créera avec ses enfants une entreprise de bâtiment à Cugnaux (Haute-Garonne). José Cipres est mort selon A. Tellez à Toulouse le 1er juin 1976 dans un accident d’automobile. Selon le journal Espoir il est décédé le 4 juillet 1967 de silicose à Mazamet dont il était membre de la FL-CNT. Y aurait il deux José Cipres ?