Lors du coup d’état franquiste de juillet 1936 où son père Florencio Chueca Burdeo, avait été fusillé, Valentin Chueca Corzan était parvenu avec ses frères Jesus, Bernardino et Santiago à gagner la zone républicaine où il fut membre du corps des carabiniers
A la fin de la guerre il passait avec ses frères en France où tous furent internés dans des camps puis envoyés dans des compagnies de travailleurs étrangers comme ouvriers agricoles. Pendant l’Occupation, il fut, semble-t-il, réquisitionné pour le travail obligatoire par l’organisation Todt. Il participa ensuite à la Résistance dans les les rangs des Forces françaises de l’intérieur (FFI) et était l’un des responsables du maquis de Tardets-Sorholus (Pyrénées Atlantiques)
A l’automne 1944, dans le cadre de l’opération Reconquista de España, il fit partie de la 3e Compagnie de la 102e Brigade de guérilleros espagnols et début octobre. avec Esteban Lafuente Rabal s’infiltrai par Ochogavia en Aragon à destination de Saragosse et avec la mission de créer des bases d’appui. Tous deux gagnaient ensuite Cinco Villas et Saragosse où à la suite de la trahison d’un paysan qui les avait ravitaillé, tous deux furent capturés au lie dit Venta del Santisimo par deux policiers habillés comme des chasseurs. Ils étaient porteurs de 2 mitraillettes, de munitions et grenades, de cartes et d’une fausse documentation ainsi que de plusieurs exemplaires des journaux Liberacion (organe de la 35e Brigade), Lluita, Reconquista de España et Jeunesse combattante.