C’est en août 1936 que José Chicón Martín avait abandonné le corps de la Guardia Civil pour s’incorporer aux milices révolutionnaires avec le grade de sergent. Il a combattu sur le front de Madrid dans le Bataillon “Mexico”. Á la fin de la guerre civile il se trouvait à La Cabaña de Yepes (Tolède) et avait le grade de commandant de la 52e brigade. José Chicón Martín qui était parvenu à gagner Valence puis Estepona (Malaga), était arrêté au domicile de ses parents à La Resinera de Estepona le 17 mars 1939. Condamné à mort, sa peine était ensuite commuée en celle de trente ans de prison puis réduite à vingt ans et un jour. José Chicón Martín a été remis en liberté surveillée le 28 février 1944.
Il était de nouveau arrêté en août 1945 à Estepona (Malaga) accusé de réorganisation du Parti communiste local et de servir d’agent de liaison entre Malaga et le responsable communiste de Marbella, Pérez Yuste. Le 1er mai 1946 José Chicón Martín participait à l’évasion collective de 26 prisonniers –anarchistes, communistes, socialistes et droits communs - de la prison de Malaga à laquelle participaient entre autres Antonio Daza Lopez (UGT), Francisco Marmolejo Urbano (guérillero), Miguel Bernal Leon (FAI), Cristobal García González (CNT), Pedro López Gambero (CNT), Manuel Hurto, Juan Bisquets Andreu (UGT), Juan Pérez Roman (PSOE), Manuel González Muñoz (PCE), Miguel Martin Cantos (UGT), Salvador Delgado Lozano, Fernando Gutiérrez Rojas et le militant communiste Ramón Vías Fernández. Plusieurs des évadés parviendront à gagner Lisbone d’où ils seront évacués vers le Maroc et le Mexique. D’autres rejoindront la guérilla comme José Chicón Martín qui intégrera le groupe de Pablo Pérez Hidalgo Manolo El Rubio, dont il deviendra l’adjoint en tant que 2e Chef de l’Agrupación de Guerrilleros Stalingrad. En 1947 José Chicón Martín désertait et se rendait à la Guardia Civil et passait à son service.
Selon le journal Solidaridad Obrera (Paris) il futt à l’origine de l’élimination de plusieurs guérilleros dont lles anarchistes Juan Guerrero Sepulveda Juan Conejo, Manolin, Casarabonela (?), du socialiste Miguel Rueda Manos Frias et des communistes Zarcas Negras et José Moya El Bombardeo. .