Emigré à Barcelone où il militait dans le mouvement libertaire, Joaquin Chesa a été pendant la guerre milicien dans la Colonne Durruti. Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il a été interné au camp d’Albatera puis emprisonné à Valence et dans d’autres prison. Puis il parvenait à s’évader et se cachait au milieu de forains allant de village en village pour organiser des tombolas.
En 1946, pour échapper à la répression, il parvenait à passer en France et après une brève période à Marseille, s’installait à Remise (Ariège) où sa compagne Carmen, passée en France en 1948, le rejoignait et où il travaillait à la cantine d’une carrière de talc de la région. Joaquin Chesa qui militait à la comarcale d’Ariège de la CNT en exil, est mort à Remise le 27 octobre 1996.