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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Fuensanta de Martos (Jaén) - fusillé le 22 décembre 1941
CASTRO TORRES, Rosendo « ROSENDO »
Groupe de Tomas VILLÉN ROLDÁN “CENCERRO” - Jaén (Andalousie)
Article mis en ligne le 28 mai 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Rosendo Castro Torres Rosendo était un agent de liaison du groupe de Tomas Villén Roldán Cencerro. Suite à l’attaque par le groupe le 20 octobre 1941 de l’autocar Valdepeñas - Jaén où les guérilleros s’étaient emparés de 40.000 pesetas, la Guardia Civil déclenchait une vaste rafle contre les agents de liaison et au cours de laquelle quarante deux personnes étaient arrêtées. Après avoir été torturés, tous étaient inculpés pour “attaque à main armée”. Lors du procès qui s’est déroulé à Jaén le 4 décembre 1941, six peines de mort ont été prononcées et le 22 décembre ont été fusillés Cipriano Lara Escribano Chivero, Camilo Izquierdo Castillo Cagarullo (les deux seuls présents lors de l’attaque à laquelle ils n’avaient pas participé directement car ils montaient la garde), Rosendo Castro Torres Rosendo, Felipe Jaén Zamora Zapatero (qui tous deux n’étaient même pas présents lors de l’attaque) et Antonio Arenas Quesada Negrete. Seule la peine de mort prononcée contre Julio Collado Lara sera commuée en longue détention. Cinq autres inculpés avaient été condamnés à trente ans de prison, six à vingt ans et d’autres à des peines inférieures. Le réseau d’agents de liaison avait été complètement démantelé à Castillo Locubin et à Fuensanta de Martos (Jaén).


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