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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

CACHINERO MONTORO, Juan « CERRINEGRO » ; « OBISPO DE CARDEÑA »
Né à Cardeña (Cordoba) - tué le 7 janvier 1944 (?) - PCE - Groupe de Francisco OSUNA GALIOT “VIDRIO” - Córdoba & Jaén (Andalousie)
Article mis en ligne le 13 mars 2007
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.
Juan Cachinero Montoro

Juan Cachinero Montoro Obispo De Cardeña avait été emprisonné à Cordoba à la fin de la guerre civile. Libéré le 17 juillet 1942, suite à une confusion de noms, il gagnait la Sierra et s’intègrait au groupe de Francisco Osuna Galiot Vidrio.

Juan Cachinero Montoro aurait été tué le 7 janvier 1944 dans un affrontement à Loma Candelas près de Marmolejo (Jaén), avec cinq autres guérilleros : Baldomero Arévalo García Buen Gusto, Domingo Corcetero Gómez, Ramón Lara Gómez métayer de la ferme où avait lieu l’affrontement, Mateo et Manuel Alcalá Cabanillas Béjar. La veille avait été exterminé le groupe des frères Rodríguez Muñoz Los Jubiles à la ferme Mojapiés du district de Montoro. Les guérilleros avaient été dénoncés par Juan Olmo García El Abisinio un ancien agent de liaison du groupe de Los Jubiles qui était passé au service de la Guardia Civil.

Selon d’autres sources Juan Cachinero Motoro se serait suicidé le 4 mars 1942 : grièvement blessé et encerclé avec son frère José Cerrinegro qui parvenait à s’enfuir, il se serait jeté dans le fleuve Yeguas pour s’y noyer, mais n’y parvenant pas se serait ouvert la gorge avec sa navaja.


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