Antonio Caro Benitez avait adhéré encore très jeune à la CNTde Malaga. Pendant la guerre et la révolution, sans doute après l’évacuation de Malaga, il avait activement participé aux collectivités de la région de Valence. Arrêté à la fin de la guerre, il fut condamné à mort puis la peine fut commuée pour celle de 30 ans de détention.
Sa compagne avait également été emprisonnée avec leur petite fille Dalia qui décéda peu après en prison. A la fin des années 1940 ou début 1950, Antonio Caro fut remis en liberté conditionnelle. Sa compagne, qui chaque semaine lui apportait à la prison son linge propre et un peu de nourriture, était décédée quelques mois avant sa libération.
Antonio Caro passa semble-t-il ensuite en France où il allait reconstruire un foyer avec Josefina Perez Fuentes. Après la mort de Franco, il revenait à Malaga où il allait continuer de militer à la CNT jusqu’à son décès en 1999. Il avait fait don de nombreux journaux et livres à des bibliothèques de Valence, aux syndicats CNT de Malaga et Utrera et à la Fondation Anselmo Lorenzo. Sa compagne Josefina Perez Fuentes (née à Utiel) était décédée l’année précédente.