Les renseignements concernant Antonio Ariño Ramis dit El catalan, sont très partielles et pour le moins partiales.
Selon des sources franquistes, il aurait été sans doute exilé en France (pendant la dictature de Primo de Rivera ?) et aurait été condamné à une peine de travaux forcés avant de s’évader du bagne de Guyane.
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, il se trouvait à Madrid et avait intégré les groupes de sécurité et autres patrouilles de contrôle. Selon la communiste Teodomira Gallardo, il était responsable d’un groupe anarchiste de Puente de Vallecas et aurait participé à de nombreuses perquisitions et appropriations chez des familles aisées et franquistes de Madrid, Tolède et Cuenca. Puis il aurait été le responsable d’une cheka à Buenavista et l’auteur de plusieurs centaines d’assassinats à Madrid et dans la région. A la fin de la guerre il se serait caché avant d’être finalement arrêté. La seule chose certaine est qu’Antonio Ariño Ramis a été fusillé à Madrid le 27 avril 1940.