Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MARQUEZ BARRIOPEDRO, Tomas
Né à San Pedro vers 1896 - Instituteur ; avocat – IR – UGT – Albacete (Murcie)
Article mis en ligne le 13 février 2015
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.

Tomas Marquez Barriopedro qui enfant travaillait comme aide-meunier et était analphabète, était parvenu à force d’études à devenir instituteur puis avocat. Il fut le fondateur du groupe Izquierda Republicana de Alcaraz et était membre de l’UGT. A l’avèveùent de la République en 1931, il avait nommé premier conseiller municipal, et fut élu lors des élections de 1936 maire.

Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, après s’être saisi de caisses de dynamite sur le chantier de la route Baeza-Utiel, il avait fait désarmer la Phalange et la Guardia Civil et avait armé le peuple. Lors de procès populaires contre des gens de droite, il était intervenu à plusieurs reprises pour défendre certaines d’entre elles et même pour en cacher d’autres.

A la fin de la guerre, tandis que son frère Serafin décédait dans un camp de travail à Bilbao et que son autre frère Serafin, responsable du parti communiste, était arrêté, il se cachait à Albacete pendant 7 mois avant d’être dénoncé et arrêté.

Remis en liberté provisoire en 1943, il fut à partir de 1946 l’idéologue du groupe de résistance formé dans la zone de Los Chospes (Albacete) où sa compagne avait une propriété à El Vinculo. Il servit alors d’agent de liaison entre les divers groupes républicains, socialiste et communistes et la guérilla de la région d’Albacete.


Dans la même rubrique