Contôleur aux chemins de fer catalans Alfonso Alcaraz González vivait à Martorell (Barcelone) et était membre de la CNT. En juillet 1936, avec son frère José, il s’enrôlait comme milicien dans la Colonne Durruti et combattait sur le front de Madrid. Refusant la militarisation des milices il retournait ensuite à Barcelone. Peu après il était appelé au service militaire dans le corps de la Marine et combattait sur le front de l’Ebre.
Exilé en France lors de la Retirada, il était interné au camp du Barcarés ; choqué par le mauvais accueil de la France, il choisissait alors de retourner en Espagne où il était arrêté, d’abord emprisonné à Pampelune puis transféré à Barcelone où il était condamné à dix ans de prison. Libéré conditionnel au bout de trois années de détention, il était ensuite exilé et assigné à résidence à Canilles (Andalousie ?) où il allait rester cinq années.
Alfonso Alcaraz González, qui avait ensuite survécu de petits boulots, est mort à Torrelles (Barcelone) le 2 janvier 1990