Comme ses frères Pascual et Vicente, Cayo Aguilar Burriel militait à la CNT d’Alcorisa (Teruel). En juillet 1936 il quittait son village et gagnait la Catalogne où il s’enrôlait comme milicien dans la Colonne Durruti dans laquelle il allait combattre à Alfajarin et à Farlete. Après la militarisation de la colonne, il fut soldat à la 117e Brigade de la 25° Divison et participait à la bataille de Belchite.
Fait prisonnier à la fin de la guerre, Cayo Aguilar était interné avec son frère Pascual au camp de Los Almendros puis était transféré à la prison d’Alicante, à celle d’Alcañiz (Teruel) puis à Saragosse où il était condamné à mort. Après que cette peine ait été commuée, il était envoyé dans un bataillon de travailleurs forcés à Belchite, puis à Saragosse et enfin interné au pénitencier du Dueso (Santander).
A la fin de la guerre ses parents accompagnés de ses soeurs Victoria et Pabla et de son petit frère Jesus avaient quitté la zone de Valence, où ils étaient réfugiés, pour regagner Alcorisa. A leur arrivée ils étaient tous arrêtés par les phalangistes et peu après Victor, le père, et Pabla, une de ses soeurs, étaient fusillés.
A sa libération Cayo Aguilar s’était installé à Reinosa où il travaillait un moment avant de passer clandestinement en octobre 1946 en France où il sera rejoint peu après par sa compagne et son fils âgé de quatre ans. En exil Cayo Aguilar a milité à la FL-CNT de Bédarieux jusqu’à sa mort survenue dans cette ville le 14 mars 1973.