Après ses études secondaires, José Vietez de Soto avaiet émigré en Argentine dont il revint pour faire son service militaire au Ferrol où il rencontra sa future femme Carmen Gomez Martinez. Militant d’Izquierda Républicana, il exerça comme instituteur dans divers villages.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut arrêté à Neves (Pontevedra) le 22 août, interné à la prison provinciale puis transféré en octobre à San Simon dont il parvint à sortir après le versement d’une forte amende. Il fut immédiatement mobilisé dans le Bataillon galicien de l’armée franquiste et envoyé sur le front de Madrid où suite à une déclaration contre le soulèvement franquiste, il fut arrêté et traduit devant un conseil de guerre à Talavera de la Reina qui le condamna à 30 ans de prison et l’exclua de l’armée. Transféré en mars 1937 à la prison de San Cristobal (Pampelune), il participa à une tentative d’évasion, qui lui valut une condamnation à mort, commuée en détention perpétuelle.
En février 1941 il bénéficia d’une liberté conditionnelle et regagna le Ferrol où il retrouvai sa compagne et leur fille. Il installait alors un petit négoce de fruits avec l’aide de son frère et adhérait au Parti socilaiste clandestin (PSOE). Constamment surveillé et arrêté, la situation devenant insupportable, il allait se cacher chez un de ses frères puis passait au Portugal où, avec l’aide de démocrates portugais et l’organisation d’aide internationale Unitarium, il parvenait en 1946 à s’embarquer pour le Mexique.
Installé d’abord à Puebla, grâce à l’aide d’autres galiciens, il trouvait un travail comme agent d’un laboratoire de médecine. En 1948, après que sa femme et leur fille l’aient rejoint, la famille s’installait à Mexico où avec l’aide d’un ami il allait monter un élevage de poules.
José Vietez de Soto, dont la santé avait été sérieusement altérée par ses emprisonnements, est décédé à Mexico en 1957.