Né dans une famille paysanne, Amador Martinez Fernandez avait commencé à travailler à l’âge de 15 ans sur un chantier de construction de la ligne de chemin de fer à Monforte de Lemos et avait adhéré à l’UGT. En 1933, à la suite d’affrontements avec les fascistes, il fut recherché par la police. L’année suivant, lors de l’a révolution aux Asturies, il adhéra à la jeunesse communiste, et suite à sa participation à des grèves de mineurs était passé à la clandestinité.
Au moment du coup d’État franquiste de juillet 1936, il faisait son service militaire à Madrid et resta fidèle à la République. Il fut envoyé peu après en Galice comme instructeur d’une colonne et s’intégra à la Garde d’assaut. Grièvement blessé à la tête, il fut hospitalisé à Cuenca.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Septfonds (Tarn et garonne). Pendant l’Occupation il fut interné à plusieurs reprises dans des camps dont celui de Noe dont il s’évada en janvier 1944 et s’intégra à un maquis.
A la Libération il repassa à la clandestinité et servit dans les années 1950 de guide entre la France et l’Espagne au service du PCE. Début 1960, sous le nom de Ramon, il fut envoyé en Galice pour y réorganiser le PCE jusqu’en 1965.
Revenu en France il travailla à Paris aux éditions Ebro du PCE et fut élu au premier Comité central du Parti communiste de Galice (PCG). En 1997, il vivait à Paris et fit don aux archives du syndicat national des Commissions ouvrières de Galice d’une partie de ses archives personnelles.
Son frère Ramon Martinez Fernandez avait été condamné en 1939 à 30 ans de prison pour sa participation à la guérilla.