Militant de la CNT d’Alcala de los Gazules (Cadix), Alfonso Perales Leon était parvenu à s’enfuir lors du coup d’État franquiste et avait gagné Jimena de la Frontera puis Estepona où il s’était enrôlé dans une milice de l’Union Républicaine avant de s’intégrer au Bataillon Andrés Naranjo de la CNT. Il avait combattu sur le front d’Andalousie puis à Castellon (Levant). En juillet 1938 il avait déserté, était revenu en Andalousie où il avait été arrêté à Ubeda et incorporé à une unité du front de Valence.
A la fin de la guerre il s’était présenté aux autorités militaires de Baeza et avait été transféré à San Juan del Puerto (Huelva) où il resta sans être jugé jusqu’à son renvoi à Alcala. Il fut alors mobilisé dans l’armée franquiste.
Il fut accusé par la suite d’avoir collaboré au réseau d’évasion de la CNT qui à l’été 1946 (ou 1947) avait permis l’évacuation vers Tanger du compagnon Miguel Fernandez Tizon Cartucho, collaboration qu’il nia devant le juge militaire de Cadiz en mars 1954.