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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

Né à Berchules (Grenade) en 1916 - mort le 28 mars 1986
BONILLA BARRIONUEVO, Francisco « El FRANCÉS »
Maçon - FIJL - MLE - CNT - Berchules (Grenade) - Groupe de Juan NIETO MARTINEZ « CUCO » - Almeria (Andalousie) & Barcelone (Catalogne) - Eysines (Gironde)
Article mis en ligne le 21 février 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

A la fin de la guerre, le père de Francisco Bonilla Barrionuevo, qui était militant de la CNT parvenait à gagner l’Afrique du nord, le laissant avec sa soeur et leur mère. Francisco Bonilla Barrionuevo El Francés était arrêté, mais s’évadait de la prison de Ugijar (Grenade) dans la nuit du 21 au 22 juillet 1940 et gagnait la sierra où il s’intégrait au groupe de Juan Nieto Martínez Cuco responsable de l’Agrupacion Guerrillera de Almeria. Le 20 novembre 1942 il participait avec entre autres Rafael Jiménez Ortega Emilio El De Bayarque, José Martínez Martínez Carahermosa, José Torralbo Torralbo Papafritas et Sebastian Romero Mangañas Marranica à l’occupation du village de Velefique (Almeria) où les guérilleros s’emparaient de vivres, armes et vêtements.

En 1943 les franquistes arrêtaient sa mère et l’exécutaient : les enfants apprendront la mort de leur mère en allant à la prison où on leur remettra ses affaires. En juillet 1943 Francisco Bonilla Romero se rendait avec d’autres aux autorités. Il aurait alors collaboré avec la Guardia Civil puis aurait été interné trois mois à la prison de Grenade puis incorporé au régiment d’infanterie Napoles 24 dont il désertait en 1944 ou 1945.

Francisco Bonilla Barrionuevo était parti ensuite pour Barcelone avec sa soeur. Là il y adhèrait à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) et participait à la clandestinité jusqu’en 1949 où il passait en France.

En exil Francisco Bonilla militait à Rouen puis à partir de 1952 à la FL-CNT de Bordeaux. Francisco Bonilla Barrionuevo El Francés est mort à Eysines, Bordeaux, le 28 mars 1986.


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