Bandeau
Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

GRAJALES GONZALEZ, Juan
PNV – STV - Vitoria (Euskadi)
Article mis en ligne le 18 septembre 2013
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

En 1950 Juan Grajales Gonzalez, ouvrier à l’usine Ajuria, était l’agent de liaison de la junte de résistance du Parti nationaliste basque (PNV) et de la Solidarité des travailleurs basques (STV) de Vitoria (Alava) avec les organisations sœurs de Bizcaye et de San Sebastian. Il s’occupait également de la diffusion des bulletins clandestins OPE et Euskadi et de la répartition d’aide aux familles de compagnons emprisonnés pour avoir collé sur les murs de petits drapeaux basques.

Il participa au printemps 1951 à diverses réunions préparatoires à l’organisation de la grève générale et assura alors les liaisons à l’usine Ajuria avec les militants de l’UGT et les socialistes. Suite à la grève génarale de 48h déclenchée en mai 1951 en Euskadi par les organisations ouvrières STV-CNT- UGT pour protester contre la chèreté de la vie et qui dura à Vitoria du 2 au 9 mai,, la police opéra un très grand nombre d’arrestations dans toute la, province dont celles des membres de la Junte du PNV de Vitoria et de membres de la STV.

Lors du procès tenu en février 1952 contre une trentaine de militants basques, le procureur demanda contre Juan Grajales Gonzalez la peine de 4 ans de prison, 8 ans de privation des droits civiques et une forte amende pour « délit d’association illicite » ; 2 ans et 4 mois de prison et 10.000 pesetas d’amende pour « délit de propagande illégale » ; 8 ans de prison et 5.000 pesetas d’amende pour « grève séditieuse ». Il fut condamné à 3 mois de prison.


Dans la même rubrique

GRACIA CROSTA, Vicente
le 26 mars 2017
par R.D.
GRIJALBA
le 23 mai 2014
par R.D.
GRENA, Pedro
le 17 décembre 2013
par R.D.
GRACIA MARIN, Hilario
le 6 décembre 2013
par R.D.
GRACIA SANCHEZ, Vicente « ROBERTO »
le 29 septembre 2013
par R.D.