En 1950 Secundino Urrutia Rodeño était membre avec Pablo Olavarria Sauto de la junte de Vitoria du Parti nationaliste basque (PNV) et dont les présidents étaient Alberto Santiago Ruiz de Angoitia (président) et Julian Aguirre Bastera (pésident d’honneur).
Suite à la grève générale de 48h déclenchée en avril-mai 1951 en Euskadi par les organisations ouvrières STV-CNT- UGT pour protester contre la chèreté de la vie, la police opéra un très grand nombre d’arrestations dans toute la, province dont celles des membres de la Junte du PNV de Vitoria. Pendant les 30 jours où il fut interrogé, il fut, avec notamment Julian Olabarria et R. Goicoechea, l’objet de toutes sortes de brutalités.
Lors du procès tenu à Vitoria en février 1952 contre une trentaine de militants basques, le procureur demanda contre Secundino Urrutia Rodeño la peine de 5 ans de prison, 8 ans de privation des droits civiques et une forte amende pour « délit d’association illicite » ; 6 ans de prison, 8 ans de privation de droits civiques et 100.000 pesetas d’amende pour « délit de propagande illégale » ; 10 ans de prison et 20.000 pesetas d’amende pour « grève sédicieuse ». Il fut condamné aux peines de 3 ans de détention et 2.500 pesetas, 3 ans et 30.000 pesetas et 5 mois de détention.