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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

BEÑARÁN ORDEÑANA, José Miguel « ARGALA »
Né à Arrigorriaga (Vizkaye) le 7 mars 1949 - tué le 21 décembre 1978 - ETA - Euskadi
Article mis en ligne le 7 février 2007
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.
José Miguel Beñaran Ordeñana

José Miguel Beñarán Ordeñana Argala était membre de la direction politique de Euzkadi ta Akatasuna (ETA). Il avait participé au commando Txikia qui le 20 décembre 1973 avait réalisé à Madrid l’attentat où avaient été tués l’amiral Luis Carrero Blanco, président du gouvernement espagnol depuis le 9 juin et dauphin de Franco, l’inspecteur de police José Antonio Bueno Fernández et le chauffeur Luis Pérez Mogena.

Le 21 décembre 1978, à neuf heures trente du matin, cinq années et un jour après la mort de Carrero Blanco, Argala était tué à Anglet, entre Bayonne et Biarritz, dans l’explosion de sa voiture qu’il venait de mettre en marche. L’explosion fut d’une telle amplitude que des morceaux de la voiture seront dispersés sur un rayon de 100 mètres et que le corps d’Argala fut atrocement mutilé. L’attentat contre le militant basque avait été organisé par des hommes de mains recrutés par le Servicio Central de Documentacion de Presidencia del Gobierno (SECED) organismé créé par Carrero Blanco au début des années 1970.
José Miguel Beñarán Ordeñana qui était partisan d’une négociation graduelle avec le gouvernement espagnol, mais qui, considérant l’amnistie de 1977 comme insuffisante, avait décidé de poursuivre l’action armée, a été remplacé à la direction de ETA par Maria Dolores González Cataráin Yoyes.


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